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Lazare Herson-Macarel

Galilée

Compagnie : Compagnie de la jeunesse aimable

théâtre 2h05

Distribution

Texte mise en scène : Lazare Herson-Macarel
Scénographie : Margaux Nessi
Costumes : Juliette Seigneur
Lumière : Jérémie Papin assisté de Simon Drouart
Musique : Grégoire Letouvet
Régie générale : Marco Benigno
Régie lumière : Thomas Chrétien
Collaboration artistique : Chloé Bonifay
Avec : Céline Chéenne, Emilien Diard-Detoeuf, Joseph Fourez, David Guez, Morgane Nairaud, et au piano Grégoire Letouvet ou Thibault Gomez

Production

Compagnie de la jeunesse aimable, Le Tangram, Scène Nationale d’Evreux ; Théâtre de la Coupe d’Or, Rochefort, avec l'aide à la production de la DRAC-Ile-de-France, avec la participation du Jeune Théâtre National et le soutien du CENTQUATRE-PARIS.

Résumé

"Fidèle à l’esprit de la compagnie de la jeunesse aimable, ce spectacle sera un spectacle musical et un spectacle de troupe. Au coeur de ce cercle : cinq acteurs et un pianiste. Ils joueront en moins de deux heures toutes les figures importantes de la biographie de Galilée, toutes inspirées librement de la réalité historique. Deux clans se dessinent, celui des scientifiques autour de Galilée, celui des tenants de l’ancien monde, qui résistent à l’évidence pour préserver un pouvoir symbolique, politique, économique. Nous représenterons ce monde en pleine mutation sans nous soucier de la cohérence entre les acteurs et les personnages : Emilien Diard- Detoeuf - qui a trente ans - jouera le vieux Galilée, Morgane Nairaud jouera Dario, son disciple, Céline Chéenne jouera le Pape Urbain VIII... Les scènes d’affrontement philosophique alternent avec des récits chantés-parlés directement adressés au public - dans une tentative de réinventer les codes du théâtre brechtien, d’écrire les « Songs » qui feront écho dans l’esprit des spectateurs d’aujourd’hui. Les acteurs feront le récit carnavalesque de la vie de Galilée - empruntant au moins autant à Fellini qu’à Brecht. Comme, pardessus tout, Galilée représente la joie qu’il y a à penser et à comprendre, nous ferons en sorte que ce récit soit une fête, qui inspire à chacun le désir d’agir dans la justice, quel que soit son âge ou sa condition sociale, le désir de prononcer à la face du monde son : « Et pourtant, elle tourne ! »..."

Lazare Herson-Macarel

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La presse en parle

La compagnie de la jeunesse aimable offre une belle version de la vie d’un des plus célèbres aventuriers de la pensée et fait feu de tout bois pour créer un spectacle foisonnant, pétillant et inventif. La science est riche en figures historiques mythifiées reprises par l’idéologie et cristallisées en icônes adamantines. Parmi celles-là, Galileo Galilei apparaît comme le héros le plus flamboyant : luciférien décrocheur d’étoiles, il incarne la liberté de l’esprit face aux imbéciles en soutane qui le forcèrent à la rétractation au prétexte que ses théories et ses découvertes mettaient en péril la paix sociale. Le 22 juin 1633 demeure une des dates les plus sinistres de l’histoire des sciences puisqu’elle marque la victoire de la foi sur la vérité et le triomphe des impératifs politiques sur les exigences scientifiques. En 1938, Brecht écrit La Vie de Galilée et projette sur le physicien les angoisses et les contradictions de sa propre situation face au nazisme. Un an plus tard, il affirme qu’il « faudrait réécrire entièrement Galilée ». Fort de cet aveu en forme d’invitation, Lazare Herson-Macarel s’empare de la trame narrative posée par Brecht et explore les avatars modernes de l’éternel débat entre circonvolution et révolution, compromission précautionneuse et joie de penser. Renouvelle-t-il radicalement la lecture du mythe ? Sans doute pas. Mais là n’est pas l’enjeu. L’essentiel est qu’il fait souffler, avec ses complices artistiques, un vent frais et régénérant sur le théâtre. Un tourbillon de talents Une tournette, une lunette et un tableau noir : le décor imaginé par Margaux Nessi va à l’essentiel. Tout Galilée est là, entre observation et théorie. Les panneaux mobiles offrent aux personnages l’ardoise sur laquelle glissent la craie et l’éponge de ceux qui produisent des hypothèses pour les soumettre au crible de la critique. A contrario des lois que le Saint-Office croit gravées dans la pierre, celles du ciel, quand on les met en formules mathématiques, peuvent être corrigées après enquête. La scénographie du spectacle suggère cette fragilité mouvante du progrès scientifique et offre, grâce au mouvement des panneaux, l’occasion de belles surprises. Ainsi le vieux Galilée, blanchi par l’âge et l’opprobre et recouvert de cette craie qu’il n’a cessé d’utiliser en douce après son procès pour peaufiner les Discorsi ; ainsi les intermèdes musicaux, émouvants tableaux où le talent de Jérémie Papin et Simon Drouart fait merveille pour offrir aux songs, magnifiquement interprétés par les comédiens, une allure empruntée à celle des cabarets berlinois des années 30. Toujours dans la même veine, Grégoire Letouvet ou Thibault Gomez accompagnent le jeu au piano et Céline Chéenne, Emilien Diard-Detoeuf, Joseph Fourez, David Guez et Morgane Nairaud font merveille dans cette élégante galaxie théâtrale.

Catherine Robert dans LA TERRASSE
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