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Tamara Al Saadi

Brulé.e.s

Compagnie : Cie La Base

Théâtre (à partir de 14 ans) 1h30

Distribution

Auteur et Metteure en scène : Tamara Al Saadi
Assistante à la mise en scène : Kristina Chaumont
Comédien.ne.s : Yohann-Hicham Boutahar, Chloé Saffiya Laabab , Elise Martin, Alexandre Prince, Frederico Semedo
Création sonore : Fabio Meschini
Costumes : Pétronille Salomé
Scénographie & Conception technique : Jennifer Montesantos

Production

Cie La Base La Comédie Centre Dramatique National de Reims, Le Préau Centre Dramatique National de Normandie-Vire, LE CENTQUATRE-Paris

Résumé

Après la fin des cours, cinq adolescents se retrouvent enfermés dans un collège. La «bande à Bachir», petit groupe de dealers et Tara, bouc émissaire de la classe. Cette situation va donner lieu à des échanges inédits, où les aprioris sont bousculés et les rapports de forces bouleversés. Le pouvoir de Bachir s’effondre alors que Tara n’est pas l’enfant modèle attendue, le collège brûle...
L’adolescence est une phase charnière dans la détermination des rapports qu’une personne peut entretenir avec le reste de la société (sentiment d’appartenance à cette société, reconnaissance de l’institution, sentiment de légitimité etc.). L’écriture de brûlé.e.s provient de la nécessité de mettre en jeu ce moment de vie avec la construction de notre regard sur le monde, en quoi cette période est fondatrice de nos premiers a priori? De nos premiers sentiments vis à vis des institutions ? En quoi l’adolescence est ce moment où l’on commence à saisir notre image dans le tourbillon des rapports de forces sociaux ?

D’autre part, le thème des stigmatisations est développé par un dispositif de mise en scène qui engage les comédiens.iennes à pouvoir interpréter l’ensemble des rôles (il existera donc 25 versions possibles de la pièce). En effet, La pièce (une durée d’une vingtaine de minutes) est jouée une première fois, les rôles sont tenus par les comédiens dont « les apparences » semblent les plus attendus pour interpréter les figures attribués. Néanmoins à la fin de la pièce, soudainement les deux acteurs qui jouaient la victime et le bourreau intervertissent leurs rôles, la pièce se rejoue, d’une façon plus hybride, parfois les comédiens en cours de scène échangent leurs rôles. À la fin de cette version mutante, les acteurs se tournent vers le public et demandent à ce dernier de proposer la distribution qu’il souhaite voir, la pièce est alors interprétée une dernière fois.

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La presse en parle

(…) Un pur plaisir, direct, assez jouissif, de théâtre. Plaisir de voir de jeunes et excellents comédiens se saisir de rôles différents sous nos yeux. Plaisir, aussi, de découvrir d’autres possibles pour chaque personnage. D’une version à l’autre se révèle les hiérarchies, les dynamiques de groupe, la mise en place de rapports de force comme les mécaniques de harcèlement et d’oppression. Brûlé.e.s aurait pu s’en tenir là, livrant dans ses deux gestes successifs et dans sa langue abrupte un portrait cru de l’adolescence et de la manière dont la violence sociale et le harcèlement peuvent innerver cet âge de la vie. Sauf que Tamara Al Saadi et son équipe y adjoignent une troisième et ultime partie. Prenant le public par surprise, cette dernière offre dans des paroles intimes un contrepoint pertinent aux séquences qui précèdent. Cette fois ce n’est plus par le biais de la fiction, mais par celui du documentaire et de témoignages sensibles que nous découvrons les comédiens. Elle peut alors renvoyer aux deux versions du spectacle qui ont précédées, soit autant à la manière dont les clichés ont été prolongés ou pas par les deux distributions, qu’à la façon dont les stéréotypes ont été bouleversés. Mais ces témoignages amènent également possiblement chaque spectateur à relier les expériences évoquées à son propre vécu et l’invite à déconstruire son regard sur l’autre, sur les autres.

Tamara Al Saadi, dont le travail s’articule entre la recherche en sciences sociales et la création théâtrale, fait l’effet d’une bombe dont la déflagration n’en finit pas de se propager tout au long de la pièce. (…) Contrairement aux deux premières, la troisième partie, plus intime, s’appuie sur l’expérience et l’écriture des cinq acteurs. Désenchantée, cette troisième partie est celle des rêves perdus dans l’assignation des rôles faite aux corps. Le théâtre devait être le lieu idéal pour raconter d’autres récits mais sur scène, les corps sont aussi stéréotypés qu’ailleurs. La déclamation des premiers vers de la longue tirade de Rodrigue[7], extraite du « Cid » de Corneille, offrent cet espoir, celui d’un corps perçu au-delà de son épiderme. Un souffle nouveau s’élève alors, la scène se fait épique, héroïque pour la première fois.

Guillaume Lasserre dans Médiapart
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